En 2013, la présence de Whitesnake au Hellfest avait en partie, motivée mon déplacement jusqu'à Clisson. Je m'étais alors promis de revoir le groupe en salle dés que l’occasion se présenterait. Il m'aura donc fallut patienter trois ans. Impossible pour moi de manquer cette date Parisienne d'autant que David Coverdale a annoncé sa retraite pour 2017. De plus, il s'agit d'une tournée best of et c'est The Answer qui assure la première partie du serpent blanc !
Micky Waters |
Les Irlandais sont hyper ponctuels et entament leur set à 20h00 pétantes. Le backdrop de Whitesnake est déjà en place et le groupe se produit dans des conditions très basiques. Le light show reste limité et The Answer ne disposera que d'une grosse demi heure pour convaincre. Dommage, car le quatuor a une belle énergie, Cormac Neeson en tête qui chante toujours très bien et fait participer l'Olympia qui se remplie progressivement.
Paul Mahon |
Mais qu'est-ce que c'est que cette setlist ? Cinq morceaux issus de l'album "Rise" et deux nouveautés : mais les gars, vous n'avez pas sorti d'album depuis 2006 ou bien ? Et quid de l'excellent "Raise A Little Hell" ! Non vraiment, là c'est pas possible : déjà que c'est court vous concentrez tout sur un album : pourquoi ne pas avoir joué la carte best of ? J'ai pas tout compris et reste frustré... Cession de rattrapage prévue à Lyon en décembre avec The Dead Daisies.
Paul Mahon |
Setlist :
Under the Sky
Come Follow Me
No Questions Asked
Sometimes Your Love
Preachin'
Thief of Light
Solas
Après une demie heure d'entracte, on entre dans le vif du sujet : Whitesnake investit la scène sur l'intro musicale qui permet à Coverdale de saluer le public Parisien. Il plie son pied de micro en deux pour nous prouver qu'il est en forme et le groupe envoie "Bad Boys". Au départ, le son a tendance a "résonner" surtout du côté de Reb Beach dont la guitare émet pas mal de reverbes. Cette impression s'estompe progressivement et le groupe enchaîne avec "Slide It In". Je me rend rapidement compte que les backing vocals assurés par Michele Luppi (clavier) et l'excellent Michael Devin (basse) rendent bien service à sieur Coverdale. Car s'il est effectivement en forme, le frontman ménage cependant ses cordes vocales et laisse assurer les parties hautes soit à ses camarades soit au public...
Jusqu'à "The Deeper The Love" les titres se suivent sans temps mort et c'est le bonheur absolu.
Puis David Coverdale nous adresse quelques mots et une personne du premier rang en profite pour lui offrir une petite boule de verre en souvenir de Paris.
Ville à laquelle il dédie la superbe "Ain't No Love In The Heart Of The City" qui n'est pas jouée dans son intégralité et s'enchaîne à "Judgement Day" : inattendu et magique !
Même si je regrette toujours le départ de Doug Aldrich (qui a depuis assuré la tournée de Glenn Hughes pour officier maintenant au sein du supergroup The Dead Daisies) il faut reconnaître que Joel Hoekstra assure comme une bête. En plus, ce mec a un réel potentiel sympathie et sourit en permanence. De toute façon, David Coverdale a toujours su s'entourer des meilleurs...Et ce soir, sur la scène de l'Olympia y a du lourd.
Si le solo de Reb Beach s'avère ultra démonstratif, celui de Joel Hoekstra sera plus original car en partie réalisé à l'électro-acoustique et surtout participatif ! Après un excellent "Slow & Easy", c'est à Michael Devin de réaliser son solo. Là aussi très original et exécuté à l'aide d'un looper avec la rythmique de Tommy Aldridge en soutient. Ah, Tommy Aldridge : à bientôt 66 ans, ce bonhomme inspire le plus grand respect. Et comme d'hab' son solo (pendant "Crying In The Rain") se terminera à mains nues... L'un des meilleurs batteurs de l'époque toujours en activité, c'est sûr.
Coverdale lui en a profité pour changer de chemise car son "greatest hits tour" n'a pas encore abattu toutes ses cartes. Pour moi, le meilleur reste même à venir (même si j'ai kiffé tout du long) ; le magnifique "Is This Love", l'énergique "Give Me All Your Love" puis l'imparable "Here I Go Again". Putain, quel pied ! C'est sûr David Coverdale ne pousse pas la note comme dans les 80's mais il assure quand même le bougre. Et c'est sur le rappel qu'il enfoncera le clou parce qu'un "Still Of The Night" à 65 ans, faut pas y craindre !
Bon dieu, dire que cette page de l'histoire du Hard Rock sera, elle aussi, bientôt définitivement tournée...
Setlist :
Bad Boys
Slide It In
Love Ain't No Stranger
The Deeper the Love
Fool for Your Loving
Ain't No Love in the Heart of the City / Judgement Day
Guitar Solo
Slow & Easy
Bass Solo
Crying in the Rain
Is This Love
Give Me All Your Love
Here I Go Again
Rappel:
Still of the Night
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