D’entrée de jeu, Natural Thing met tout le monde d’accord : Schenker est en pleine forme, précis, inspiré, fidèle à sa réputation de maestro de la Flying V. Le tempo s’accélère avec Only You Can Rock Me et Hot 'n' Ready, deux classiques de UFO qui déclenchent une réaction en chaîne d’enthousiasme dans la salle.
Mais ce soir, un autre nom brille avec éclat : Erik Grönwall. Le chanteur électrise littéralement la scène. Sa voix puissante, précise, parfaitement en place ressuscite les morceaux avec une fraîcheur bluffante. Son énergie communicative transforme chaque titre en un moment de communion avec le public. Qu’il harangue la foule ou court sur scène, Erik captive sans relâche.
Les hymnes s’enchaînent avec fluidité : Doctor Doctor, Mother Mary, puis un I'm A Loser interprété avec une émotion palpable. Le duo This Kid's et Lights Out fait grimper l’intensité d’un cran, avant un moment plus atmosphérique avec Lipstick Traces / Between the Walls, où Schenker s’offre une envolée instrumentale magnifique.
Le public retient son souffle sur Love to Love, d’une beauté fragile, puis explose de nouveau avec Let It Roll et Can You Roll Her, morceaux courts mais redoutablement efficaces. Sur Reasons Love, le groupe enchaîne avec cohésion et passion.
Le clou du spectacle ? Un Rock Bottom d'environ dix minutes, solo majestueux à la clé, qui rappelle pourquoi Michael Schenker reste une légende vivante. Après ce sommet, le rappel est royal : Shoot Shoot et Too Hot to Handle font trembler les murs de L’Arlequin, terminant la soirée dans une euphorie totale.
Michael Schenker a prouvé qu’il n’avait rien perdu de sa superbe, et avec un frontman tel qu’Erik Grönwall, l’alchimie est tout simplement explosive. Un moment de rock pur, gravé dans les mémoires !
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