Avoir Skid Row et Saxon sur l’affiche du « Warriors of the Road World Tour » est plutôt prometteur. Pour avoir vu Sebastian Bach à deux reprises, je suis curieux de découvrir ce que les mêmes titres interprétés par ses ex comparses peuvent donner. Quant à saxon, j’ai déjà assisté à quatre de leurs concerts sans jamais être déçu…
Malheureusement, mon timing est
très serré et quand j’entre au Transbordeur, Skid Row a déjà joué plus de la
moitié de son set…Il n’est pourtant que vingt heures quinze ? Et à voir le
nombre de personnes restées dehors à discuter, je n’aurais pas pensé ! Je
profite du speech de Rachel Bolan en annonce de « Psycho Therapy »
pour m’incruster au milieu de la fosse.
Ça envoie bien et c’est lui qui assure le chant, épaulé par Dave Sabo sur cette reprise des Ramones. Johnny Solinger revient pour « Monkey Business » et le constat est immédiat : ce mec n’a aucune prestance. C’est franchement désagréable à observer mais mon ressenti est immédiat et ce n’est pas la suite qui me ferra changer d’avis. Pourtant, quel sacré titre !
Bon, sur « We Are The Damned » je le trouve plus à l’aise vocalement et du coup la pilule passe mieux. Un qui assure, c’est Scotti Hill, tant au niveau musical que dans l’attitude purement Rock N Roll. Le groupe semble cependant heureux de l’accueil qui leur est fait et remercie les fans Français pour leur soutien depuis vingt cinq ans.
Sans surprise, c’est la tuerie « Youth Gone Wild » qui achève la prestation des Ricains. Il est clair que les titres de l’époque Bach ne correspondent pas au registre vocal de Solinger. Mais, plutôt que de les réadapter et se les approprier pleinement, il les passe en force : ça s’entend et ça se voit. Ajoutez à cela un cruel manque de charisme, et vous comprendrez pourquoi, finalement, ma frustration d’avoir pris le train en marche ne sera que relative…
Ça envoie bien et c’est lui qui assure le chant, épaulé par Dave Sabo sur cette reprise des Ramones. Johnny Solinger revient pour « Monkey Business » et le constat est immédiat : ce mec n’a aucune prestance. C’est franchement désagréable à observer mais mon ressenti est immédiat et ce n’est pas la suite qui me ferra changer d’avis. Pourtant, quel sacré titre !
Bon, sur « We Are The Damned » je le trouve plus à l’aise vocalement et du coup la pilule passe mieux. Un qui assure, c’est Scotti Hill, tant au niveau musical que dans l’attitude purement Rock N Roll. Le groupe semble cependant heureux de l’accueil qui leur est fait et remercie les fans Français pour leur soutien depuis vingt cinq ans.
Sans surprise, c’est la tuerie « Youth Gone Wild » qui achève la prestation des Ricains. Il est clair que les titres de l’époque Bach ne correspondent pas au registre vocal de Solinger. Mais, plutôt que de les réadapter et se les approprier pleinement, il les passe en force : ça s’entend et ça se voit. Ajoutez à cela un cruel manque de charisme, et vous comprendrez pourquoi, finalement, ma frustration d’avoir pris le train en marche ne sera que relative…
Setlist :
Blitzkrieg Bop
Slave to the Grind
Piece of Me
Big Gun
18 and Life
Thick Is the Skin
Psycho Therapy
Monkey Business
We Are the Damned
Youth Gone Wild
Après quarante cinq minutes de
pause, la sono balance « It's a Long Way to the Top (If You Wanna Rock 'n'
Roll) » de qui vous savez, avant l’arrivée des vétérans sur « Motorcycle
Man ». Waouh, ça attaque fort et maintenant le Transbordeur est bien
rempli. Visiblement, Nibbs Carter ne s'est pas calmé et saute déjà dans tous les
sens…
Seul titre frais joué ce soir, « Sacrifice » maintient la
tension et confirme le bon boulot de la régie son : les guitares sont aiguisées
telles des katanas, la basse gronde et la batterie claque, la voix de Byford
elle, reste limpide. Voilà qui promet ! Les quatre morceaux suivants sont
des titres éponymes d’albums devenus cultes.
Rarement interprété live, « Lionheart » est une première belle surprise. Sur chaque fin de chansons ou presque, quatre canons diffusent un rideau de fumée devant la scène. Le public essentiellement quadra, réagit immédiatement à cet enchaînement de hits. Autre titre relativement récent, « I've Got to Rock (To Stay Alive) » ravit mes conduits auditifs : là, le riff produit par la Les Paul de Doug Scarratt est juste énorme !
A mi parcours
Saxon interprète majestueusement « Frozen Rainbow » où Nigel Glockler
montre l’étendue de son talent. Talent qui, à la fin du morceau, sera salué par
le public : sublime. Parmi les quatre titres issus de « Wheels Of
Steel » interprétés ce soir, figure une autre rareté live : « Suzie
Hold On », pour moi un nouveau ravissement. Si Byford se contente d’ouvrir
sa veste, Nibbs Carter lui, finira torse poil…
Il est heureux de constater que
sur les chansons les plus pêchues, les jeunes s’éclatent dans la fosse. Encore
trois titres éponymes dont le surprenant « Forever Free » que je n’avais
(non plus) encore jamais entendu en concert. Même si le groupe joue
principalement des titres tirés de sa première période discographique, il
distille cependant de façon intelligente quelques « goodies » au fil
de la setlist et c’est toujours bienvenu.
Mais les meilleures choses ont une
fin et les Anglais quittent la scène après «Princess of the Night ».Bien
sûr, le rappel revient à deux grands classiques : « Wheels of
Steel » puis « Denim and Leather » qui termine ce set en grande
pompe même si je regrette l’absence de « Dallas 1P.M ». Mais
franchement, vue la prestation de ce soir, là, je pinaille !
Nibbs Carter |
Rarement interprété live, « Lionheart » est une première belle surprise. Sur chaque fin de chansons ou presque, quatre canons diffusent un rideau de fumée devant la scène. Le public essentiellement quadra, réagit immédiatement à cet enchaînement de hits. Autre titre relativement récent, « I've Got to Rock (To Stay Alive) » ravit mes conduits auditifs : là, le riff produit par la Les Paul de Doug Scarratt est juste énorme !
Doug Scarratt |
Biff Byford |
Paul Quinn |
Setlist :
Motorcycle Man
Sacrifice
Power and the Glory
Solid Ball of Rock
Lionheart
Strong Arm of the Law
I've Got to Rock (To Stay Alive)
And the Bands Played On
Frozen Rainbow
Heavy Metal Thunder
Suzie Hold On
The Eagle Has Landed
To Hell and Back Again
747 (Strangers in the Night)
Forever Free
Crusader
Princess of the Night
Rappel :
Wheels of Steel
Denim and Leather
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