Lorsque cette date d'Avenged Sevenfold à l'AccorHotels Arena fut annoncée, je lu ci et là pas mal de commentaires objectant que c'était trop ambitieux. Et, même si le groupe était (très bien) accompagné de Chevelle et Disturbed, d'aucun annonçait déjà qu'il aurait du mal à remplir LA salle parisienne. Pour ma part, je ne me posais pas de question et réservais immédiatement ma place. Car si j'adore A7X, et bien que les ayant déjà vu à deux reprises (cf) j'avais ici l'occasion de découvrir live Chevelle et Disturbed que j'apprécie particulièrement.
Chevelle |
Ce sont donc les ricains de Chevelle qui ouvrent le bal à 19h10 pétantes. Il est tôt et la salle est encore à moitié vide. Le groupe fait cependant bien le job même s'il se produit dans des conditions très basiques. Pas de pyrotechnie ni même un simple backdrop, juste un sobre light show pour un trio en pleine forme qui n'interprétera que six titres. Trente minutes, c'est vraiment court mais suffisamment efficace pour une mise en bouche. Mention spéciale à "Face To The Floor" réservée intelligemment à l'outro de ce sympathique set.
Setlist :
Another Know It All
The Clincher
An Island
Joyride (Omen)
Door to Door Cannibals
Face to the Floor
Disturbed |
Après seulement quinze minutes de pause, Disturbed prend la relève sur "The Eye Of The Storm". Le son est énorme même si je trouve la réverb' un poil trop prononcée sur la voix de Draiman. Mais cette fois, on joue dans la catégorie des grands et la salle se remplie progressivement. Le groupe enchaîne avec "Immortalized", titre également issu de l'album éponyme et c'est hyper carré.
Le premier tiers de la setlist reste d'ailleurs principalement axé sur ce disque avec aussi "Vengeful One" qui fait son petit effet. John Moyer et Dan Donegan disposent d'estrades métalliques et David Draiman vient sur l'avancée de scène qui plonge dans la fosse. "Another Way To Die" envoie du bois et les jets de flammes réchauffent une salle déjà bouillante : circle-pit obligatoire !
Vient "Land Of Confusion" (Genesis) que je trouve un brin laborieux en live, dommage. Idem pour "The Sound Of Silence" (Simon et Garfunkel) qui, même magistralement interprété reste pour moi dispensable dans un set chronométré...
Draiman fait alors l'effort de s'adresser à nous en français avant d'avouer qu'il ne connaît que deux phrases dans notre langue. Il demande que l'on éclaire nos smartphones lorsqu'il prononcera les mots "The Light", ce qui assurera un superbe moment de communion avec le groupe et son frontman alors au pinacle.
"Stricken" nous renvoie à "Ten Thousand Fists" et là encore c'est une putain de régalade et la fosse se déchaîne ! Comme d'habitude, Disturbed termine sa superbe prestation (à 21h00) sur l'énorme "Down With The Sickness"et dans une ambiance de folie : juste E-XCE-LLENT !!!
David Draiman et Dan Donegan |
Le premier tiers de la setlist reste d'ailleurs principalement axé sur ce disque avec aussi "Vengeful One" qui fait son petit effet. John Moyer et Dan Donegan disposent d'estrades métalliques et David Draiman vient sur l'avancée de scène qui plonge dans la fosse. "Another Way To Die" envoie du bois et les jets de flammes réchauffent une salle déjà bouillante : circle-pit obligatoire !
Vient "Land Of Confusion" (Genesis) que je trouve un brin laborieux en live, dommage. Idem pour "The Sound Of Silence" (Simon et Garfunkel) qui, même magistralement interprété reste pour moi dispensable dans un set chronométré...
Sur "The Sound Of Silence" |
Draiman fait alors l'effort de s'adresser à nous en français avant d'avouer qu'il ne connaît que deux phrases dans notre langue. Il demande que l'on éclaire nos smartphones lorsqu'il prononcera les mots "The Light", ce qui assurera un superbe moment de communion avec le groupe et son frontman alors au pinacle.
"Stricken" nous renvoie à "Ten Thousand Fists" et là encore c'est une putain de régalade et la fosse se déchaîne ! Comme d'habitude, Disturbed termine sa superbe prestation (à 21h00) sur l'énorme "Down With The Sickness"et dans une ambiance de folie : juste E-XCE-LLENT !!!
Setlist :
The Eye of the Storm
Immortalized
The Game
The Vengeful One
Prayer
Liberate
Another Way to Die
Stupify
Land of Confusion
The Sound of Silence
Inside the Fire
The Light
Stricken
Indestructible
Ten Thousand Fists
Down With the Sickness
Un entracte d'une demie heure est annoncé, le temps que les techniciens préparent la scène mais surtout pour faire monter la pression ! L'AccorHotel Arena n'est effectivement pas complet mais les haters se sont plantés car La salle parisienne est plutôt bien garnie, seuls les gradins restant clairsemés... Après un "Space Oddity" (Bowie) de circonstance, Synyster Gates apparaît dans un halo de lumière, sur les premières notes de "The Stage".
Chaque membre entre progressivement en scène jusqu'à Matt Shadows qui a la dégaine du parfait hipster : chemise à carreaux rouge, barbe, et surtout lunettes de soleil, bandana et casquette emblématiques. La scène est immense avec les deux carrés v.i.p intégrés, deux plateformes latérales, l'avancée dans la fosse et huit écrans.
Juste après "Afterlife", Shadows rappelle qu'ils ont ouvert ici pour les Guns N Roses en 2006 et qu'à l'époque, tout le monde s'en foutait; Idem pour Iron Maiden en 2008, et qu'aujourd'hui, ils ont de nombreux fans français, prêts à s'égosiller points levés sur "Hail To The King" dont l'intro. est foirée par Synyster Gates ! "Buried Alive" est toujours aussi intense et permet à Shadows d'alterner émotionnel et puissance avec maîtrise.
Tiens, je m'attendais à quelques effets pyrotechniques sur ce genre de titre, mais non. Tout le visuel reste finalement axé sur les écrans qui diffusent des images d'ambiances correspondant aux titres interprétés. Et, surprise, l'écran central s'avère être un énorme cube qui se déplace dans l'axe de l'avancée de scène en projetant une boule de feu. Le décors est ainsi planté pour le titre "Angels".
Après un bref solo de l'excellent Brooks Wackerman, "Nightmare" emporte tout sur son passage et Shadows, qui a tombé la chemise, récupère un premier drapeau français dans la fosse (il en récupérera deux autres par la suite). Si "God Damn" est un cran en dessous, "Almost Easy", en revanche, reste une imparable tuerie : quelle ambiance ! Un court instrumental met la paire de gratteux dans la lumière puis un cosmonaute gonflable géant apparaît derrière la scène pour le morceau "Planets" : cool.
Après 01h15 de concert, A7X fait mine de quitter la scène pour mieux la ré-investir. Et quel rappel ! D'abord "Bat Country" où l'AccorHotel Arena exulte. Puis Shadows demande quel titre ils pourraient interpréter avant de fredonner innocemment "A Little Piece Of Heaven". Waouh, génial et énorme délire virtuose !
Enfin, comme à l'accoutumée, le jouissif "Unholy Confessions" vient clore, en beauté, les 01h40 de prestation. Tous les membres du groupe salueront alors longuement le public en serrant les mains et distribuant baguettes et médiators... Si certains doutent encore, Avenged Sevenfold fait définitivement partie des groupes sur lesquels il faut compter à l'avenir. Mais ça, personnellement, je le sais depuis déjà longtemps...
Matt Shadows et Synyster Gates |
Matt Shadows |
Juste après "Afterlife", Shadows rappelle qu'ils ont ouvert ici pour les Guns N Roses en 2006 et qu'à l'époque, tout le monde s'en foutait; Idem pour Iron Maiden en 2008, et qu'aujourd'hui, ils ont de nombreux fans français, prêts à s'égosiller points levés sur "Hail To The King" dont l'intro. est foirée par Synyster Gates ! "Buried Alive" est toujours aussi intense et permet à Shadows d'alterner émotionnel et puissance avec maîtrise.
Tiens, je m'attendais à quelques effets pyrotechniques sur ce genre de titre, mais non. Tout le visuel reste finalement axé sur les écrans qui diffusent des images d'ambiances correspondant aux titres interprétés. Et, surprise, l'écran central s'avère être un énorme cube qui se déplace dans l'axe de l'avancée de scène en projetant une boule de feu. Le décors est ainsi planté pour le titre "Angels".
Synyster Gates et Zacky Vengeance |
Après un bref solo de l'excellent Brooks Wackerman, "Nightmare" emporte tout sur son passage et Shadows, qui a tombé la chemise, récupère un premier drapeau français dans la fosse (il en récupérera deux autres par la suite). Si "God Damn" est un cran en dessous, "Almost Easy", en revanche, reste une imparable tuerie : quelle ambiance ! Un court instrumental met la paire de gratteux dans la lumière puis un cosmonaute gonflable géant apparaît derrière la scène pour le morceau "Planets" : cool.
Après 01h15 de concert, A7X fait mine de quitter la scène pour mieux la ré-investir. Et quel rappel ! D'abord "Bat Country" où l'AccorHotel Arena exulte. Puis Shadows demande quel titre ils pourraient interpréter avant de fredonner innocemment "A Little Piece Of Heaven". Waouh, génial et énorme délire virtuose !
Enfin, comme à l'accoutumée, le jouissif "Unholy Confessions" vient clore, en beauté, les 01h40 de prestation. Tous les membres du groupe salueront alors longuement le public en serrant les mains et distribuant baguettes et médiators... Si certains doutent encore, Avenged Sevenfold fait définitivement partie des groupes sur lesquels il faut compter à l'avenir. Mais ça, personnellement, je le sais depuis déjà longtemps...
Setlist :
The Stage
Afterlife
Hail to the King
Paradigm
Buried Alive
Angels
Solo de batterie
Nightmare
God Damn
Almost Easy
Warmness on the Soul (Instrumental)
Planets
Acid Rain
Rappel :
Bat Country
A Little Piece of Heaven
Unholy Confessions
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