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LIVE REPORT DE THE DARKNESS AU BATACLAN (09/03/13)


Suite à leur prestation du Sonisphère France 2012, je me suis promis de revoir au plus vite The Darkness. Huit mois plus tard, je suis au Bataclan pour retrouver le groupe en headlining et, de surcroît, dans une salle mythique à dimension humaine mais qui, cependant, n’affiche pas complet puisque le balcon reste fermé. Le public est extrêmement varié : de l’adolescente au biker quinquagénaire, en passant par le glammer ou l’amateur de Rock, The Darkness ratisse large. Les Anglais entrent sur scène à 20h45 et commencent par se figer en position de salut, face public, main dans la main…original.


Le temps de s’armer et l’assaut est donné sur le premier titre du dernier méfait en date : «  Every Inch of You ». Ça démarre gentiment, et, c’est surtout par les deux rafales suivantes qu’on entre dans la bataille : « Black Shuck » et « Growing on Me ». Dés lors, je sais que la soirée va être bonne : le son est fort juste ce qu’il faut et les membres du groupe sont visiblement en forme. Justin Hawkins en tête qui affiche une décontraction totale et plaisante déjà avec le public dans un franglais humoristique.


L’ambiance est forcément excellente et c’est surtout sur les titres de la première heure que le Bataclan riposte, sur « One Way Ticket » ou encore le transcendant « Get Your Hands Off My Woman » su lequel Justin fait l’équilibre devant le kit batterie en battant la mesure avec les jambes puis fait participer la salle pour pousser la note à sa place.


C’est le moment de la trêve avec la superbe balade « Love Is Only A Feeling » qui fait du bien aux troupes. La suite reste soft, à l’image de « Friday Night » et du plus punchy « Concrete » où Justin Hawkins va très haut sur le « looking for love » du refrain sans jamais dérailler…


Ici, la surprise est totale puisque The Darkness nous torpille avec : « How Dare You Call This Love? » ! L’impact est total car il s’agit d’un inédit paru en face B du simple « Growing On Me » édité en 2003…Trop cool. Plus que trois bonnes rafales et le Bataclan capitulera « Givin' Up », « Stuck In A Rut » et l’imparable « I Believe in a Thing Called Love ». Dans le mille !



Juste le temps d’un court cessez-le-feu et l’on repart à l’attaque. De retour sur scène, Justin Hawkins s’essuie le visage, les aisselles, l’entre jambe avec une serviette qu’il balance dans le public. Puis il présente à nouveau le batteur en tenant la pause façon statue durant une poignée de secondes. Ensuite, sur la reprise de Radiohead « Street Spirit (Fade Out) », le frontman pousse jusqu’au point de non retour, mais toujours dans une maîtrise totale de l’organe…



Le baroud prend fin avec le jubilatoire « Love On The Rocks with No Ice  » sur lequel Justin fait un tour dans la fosse juché sur les épaules de son frère (l’influence d’ac/dc n’est pas que musicale). Tandis que le titre se termine, un fantassin prénommé Jacques, au premier rang, tient une pancarte réclamant de le laisser faire feu sur « I Believe in a Thing Called Love »…qu’à cela ne tienne !


Justin le fait monter sur scène, lui prête sa gratte et c’est reparti pour un tour improvisé (j’ai quand même un doute) avec un guitariste qui surmonte l’épreuve sans problème et sous l’ovation du Bataclan. Vraiment fun !
Ainsi s’achève donc l’escarmouche après 1h45 de plaisir partagé avec un groupe qui sait faire le show sans jamais sacrifier sa musique.



Setlist :
Every Inch of You
Black Shuck
Growing on Me
She Just a Girl, Eddie
One Way Ticket
Nothin's Gonna Stop Us
Get Your Hands Off My Woman
Love Is Only a Feeling
Friday Night
Concrete
How Dare You Call This Love?
Givin' Up
Stuck in a Rut
I Believe in a Thing Called Love

Rappel :
The Best of Me
Street Spirit (Fade Out)
Love on the Rocks with No Ice
-----------------------------------
I Believe in a Thing Called Love 
(avec Jacques)

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