On the road again after all these years ! Eh oui, après 10 années de Festivals intenses, suivies de 4 ans de diète, me voici de retour dans ce qui est devenu l'un des plus gros festoche Metal mondial question affluence et qualité de l'affiche, à savoir le Hellfest.
J'avais toujours refusé de le faire jusqu'ici, surtout à cause des temps de jeu qui me semblaient plus frustrants qu'autre chose, ainsi qu'un site m'apparaissant limité au vu du nombre de personnes. Mais honnêtement, lorsque l'affiche a été en grande partie dévoilée en décembre, je me suis dit que je ne pouvais rater cette édition, cumulant pour ma part des groupes que j'adore et que je peux revoir des dizaines de fois, des groupes que j'aime mais que l'on voit trop peu souvent, et même des combos que je n'ai jamais encore eu l'occasion de mater... moi je dis Banco !
On allait bien voir sur place si les critiques récurrentes entendues ça et là étaient fondées. Rien de mieux que de constater par soi même. Et comme en plus une bonne cargaison de potes et amis venaient de toute la France, on avait pas grand chose à perdre, et beaucoup de bons moments et souvenirs à gagner.
JEUDI 19/06/14 : Ambiance biergarten et fraternité metallique
Je vous passe le trip train Marseille/Paris (et ses angoisses grévistes sncfiennes...) + voiture prêtée par des amis pour le Paris/Clisson (avec "pack de survie" dans le coffre, incluant Jack, Ouzo, Chips et M&ms, ça c'est des amis prévenants !), pour se retrouver directement dans l'ambiance du fest, où déjà des milliers de pèlerins avaient envahi le camping et le Metal Corner.

On dit souvent que la première impression est la bonne. En se basant sur ce concept, force m'est de reconnaître que j'ai été immédiatement charmé par le Square à l'entrée ! Un croisement entre Camden Town et la Main Street de Disneyland !
Avec un sol bétonné, un Metal Market accessible et gratuit (très bon ça !), un point info pour les changements d'horaires de dernière minute qu'on venait consulter chaque midi, diverses autres boutiques, et de la bonne zik qui sortaient des enceintes.
A gauche direction le Metal Corner et le camping via une passerelle métallique enjambant la petite route au bout de laquelle on se garait. Au début on s'est demandé combien il y aurait d'accidents une fois la nuit tombée et les hectolitres bus... Mais apparemment, rien à signaler de ce coté là, tant mieux.

La suite, c'est une première pinte au bar, les premiers amis croisés, puis d'autres potes, puis des connaissances, puis quelques autres pintes prises aux "déssoiffeurs" jaunes, qui parcouraient le site constamment avec leur citernes scotchées au dos, et evitaient les queues aux bars en dur (autre très bonne idée), puis squattage au camping avec les Sticky Boys et amis communs, puis retour à la nuit tombée (22h30, ça c’était bien agréable) sous le chapiteau pour voir SHOWTIME, groupe de reprises qui a enflammé le premier soir dans une ambiance bon enfant. Le temps de se ruiner une épaule dans les pogos pour le reste du fest (trop vieux pour ces conneries je crois...), et de boire un dernier verre, et c'est l'heure de prendre un peu de repos.
Car c'est pas tout ça mais après une première soirée de retrouvailles générales, qui rappelait les très bons moments des warm up allemandes du Wacken ou du BYH, il fallait penser à s’économiser un peu pour les trois jours plus que chargés à venir.
VENDREDI 20/06/14 : Le déclin d'Iron Maiden et la leçon de Slayer
En arrivant en fin de matinée sur le site (presque) frais et (presque) dispo, je vois que ça coince pour rentrer sur le site des concerts. Dommage pour Nightmare, mais je ne vais pas me taper une demi heure de queue pour n'avoir que de l'audio. Du coup on file manger pour attendre que ça se résorbe.
Le trop plein de monde est un sujet récurrent balancé à l'encontre de ce fest. Honnêtement, c’était aussi une de mes craintes. Mais s'il est vrai que pour Maiden le vendredi soir, et à partir de Status Quo le samedi, c’était vraiment blindé devant les scènes, j'ai vu bien pire lors de mes derniers Wacken, et dans des grands fests généralistes comme le Werchter ou le Pinkpop.
A moins de vouloir être tout devant, et en évitant les goulets d’étranglement comme le bar en hauteur sur le coté droit des Main stages par exemple, je n'ai pas eu de soucis de circulation. Si on se décalait un minimum par rapport au centre, on y voyait très bien et c’était largement vivable. Avec un minimum de politesse on passait aussi entre les gens, ce n’était pas bites-à-culs.
Il faudrait juste un peu plus de profondeur en face des scènes principales pour que cela soit meilleur. Et agrandir la Valley, car là c’était bien trop petit (impossible d'approcher à 50 mètres de l'entrée pour voir Clutch par exemple).
Lorsque nous pénétrons pour la première fois sur le site, on est bluffé par la déco. Ce n'est peut être pas indispensable, mais on voit les efforts réalisés par l'orga pour donner une âme au fest. On peut comparer avec un Wacken plein de fric qui n'a jamais fait un grand effort à ce niveau là malgré 30000 tickets de plus vendus à la fin des années 2000... Tout ce thème ferraille rouillée post-apocalyptique à la Mad Max m'a beaucoup plus. Les casemates de bouffes avec leurs décos et appellations liées à l'Enfer, les feux dans la nuit... tout ça donnait un petit plus non négligeable.
Après ces constatations on retrouve notre ami Oso pour voir le set de SATAN. Rien de révolutionnaire dans ce vieux groupe reformé, qui délivre un Heavy assez daté, plein de metal screams du chanteur bien conservé pour son age, mais sans aucun charisme malheureusement. Le fait de jouer sur une si grande scène en pleine journée ne doit pas aider. M'enfin c'est une bonne entrée en matière pour jauger la stage, le son (pas top), le placement, la poussière...
Setlist :
Trial by Fire
Blades of Steel
Time to Die
Twenty Twenty Five
Break Free
Oppression
Testimony
Alone in the Dock
Mais le début des hostilités est à mettre au bénéfice de LOUDBLAST pour ma part, qui va atomiser la scène Altar. Les français sont heureux d’être là, ça se voit, ça s'entend ! Le public est fidèle au rendez vous et montrera son enthousiasme à maintes reprises. Le death n'a jamais été mon truc mais y a des combos qui font exceptions comme Loudblast. J'arrive à passer le chant tant la musique me parle. Ça riffe, ça blaste, c'est assez mélodique à mes oreilles. Et puis j'ai eu "Cross The Threshold", c'est l'essentiel ! Le son n’était pas fabuleux mais assez incisif pour défourailler les esgourdes ! Bien content de les avoir revu, 21 ans après !
Setlist :
A Bloody Oath
The Bitter Seed
The Abstract God
Emptiness Crushes My Soul
From Dried Bones
Never Endin' Blast
Flesh
The Horror Within
Cross the Threshold
My Last Journey
Hop hop, pas le temps de se reposer que je file voir M.O.D, groupe culte de la fin 80's début 90's, avec le non moins culte Billy Milano toujours aux commandes. Alors comment dire ? La musique c'est à peu près n'importe quoi ! Du punky thrash ou du thrashy punk, je sais pas, mais on s'en fout c’était génial !
Des titres courts, plus hurlés ou déclamés que chantés, un gratteux genre péruvien à la coupe de tifs improbable qui sautait partout, un bassiste sorti des Allman Brothers, un Milano en jogging qu'il remontait de longue, un backdrop aussi grand qu'une vignette Panini et des circle pits à n'en plus finir, soulevant une poussière infernale ! On était vraiment pas beaucoup devant la scène, tant pis pour les absents car nous on s'est éclaté avec Morfal, Schmuggi et Mathias ! On dansait, on faisait les cons, on banguait... Top concert ! Avec des covers de S.O.D évidemment.
A noter le mec qui avait un plot de chantier orange sur la tête devant, ce qui faisait qu'on voyait ce plot tourner dans les circle pits ! Dit comme ça, ça doit pas être marrant, mais sur place je vous assure qu'on a pris le fou rire !
Setlist :
Aren't You Hungry? (Stormtroopers of Death cover)
Get a Real Job
Imported Society
No Glove No Love
True Colors
Thrash or Be Thrashed
Let Me Out
I Love Livin' in the City (Fear cover)
Kill Yourself (Stormtroopers of Death cover)
Milano Mosh (Stormtroopers of Death cover)
Fuck the Middle East (Stormtroopers of Death cover)
Pussywhipped (Stormtroopers of Death cover)
Fist Banging Mania (Stormtroopers of Death cover)
Speak English or Die (Stormtroopers of Death cover)
United Forces (Stormtroopers of Death cover)
Je vois 10 minutes de THERAPY? de loin, mais le son pourrave et l'ennui répétitif des morceaux me pousse vers le bar le plus lointain ! C’était mieux devant 300 personnes à Istres y a des lustres...
Setlist :
Knives
Screamager
Teethgrinder
Trigger Inside
Die Laughing
Unbeliever
Misery
Rust
Isolation
Still Hurts
Potato Junkie
Stop It You're Killing Me
Breaking the Law
Nowhere
La chaleur ne faiblit pas, et c'est sous un ciel sans nuages que je me place pour TRIVIUM, qui a échangé sa place avec Death Angel, ces derniers jouant dorénavant à 01h00 du mat...A la limite ça m'arrange, car j'adore ce combo depuis son fantastique "The Crusade".
Malheureusement le son ne sera encore une fois pas très bon, desservant les chansons qui bénéficient sur album d'une prod à chaque fois dantesque... Et le temps de jeu est frustrant, car à part "Anthem" (génial), la majorité du set s'est concentrée sur les deux derniers opus. Très efficaces bien sur, mais j'aurai vraiment voulu un "Rising" en plus. N’empêche les musicos sont carrés, et le chanteur fait des efforts pour communiquer. A revoir vite en salle.
Setlist :
Brave This Storm
Built to Fall
Strife
Black
Anthem (We Are the Fire)
Dying in Your Arms
Through Blood and Dirt and Bone
Down from the Sky
Capsizing the Sea
In Waves
On zappe Rob Zombie malgré le fait que je ne l'ai jamais vu, mais faut sacrifier parfois, afin d’enchaîner ! Car les quatre prochaines heures promettent de ne pas faire débander un âne mort ! Ce qui ne sera pas exactement le cas, mais ça on ne pouvait pas le savoir à l'avance.
D'abord les SEPULTURA. J’étais bien content de les revoir eux aussi. Leur playlist n'omet jamais de vieux brûlots, et je suis toujours fan de Kisser, seul survivant des débuts. Par contre j'ai toujours du mal avec leur chanteur black, trop "gueulard hardcore" à mon sens. Il a bien changé depuis son arrivée, même si ça reste un vrai bœuf !
Une nouvelle fois le son n'est pas assez clair, la batterie bouffant énormément l'espace sonore... Ça aide pas pour les titres récents qui ne sortent pas du lot. D'ailleurs le public se réveille vraiment quand retentit "Refuse/Resist", enchaîné à "Arise" (rhhaaaaaaaa ce putain de morceau !!) et "Ratamahatta". Sans parler de "Roots" qui conclut le live de fort belle manière ! Là on a vraiment apprécié, cela va sans dire. Kisser se donne sans compter, ainsi que le nouveau batteur qui dégomme ses fûts avec enthousiasme ! Pas le set du fest, mais c’était bien de les revoir en si bonne forme.
Setlist :
The Vatican
Kairos
Propaganda
Impending Doom
Manipulation of Tragedy
Convicted in Life
Dusted
Refuse/Resist
Arise
Ratamahatta
Polícia
Roots Bloody Roots
On reste au même endroit pour voir IRON MAIDEN sur la main stage opposée. Car inutile de dire que l'espace devant cette dernière était complet jusqu'à ses ultimes profondeurs, débordant largement tout autour. Les gens étaient venus en masse pour eux, c'est certain. La plupart ont dû aimer, de ce que j'entendais de ci de là après coup. Mais pour ma part, et d'autres grands fans avec qui j’étais ou avec qui j'ai parlé par la suite, y a eu comme quelques soucis...
Je ne vais pas épiloguer encore une fois sur la flemme légendaire du combo pour changer ses setlists, ce ne serait que de la redite de ma part et une évidence pour le monde du Metal.
Ce n'est pas non plus parce que j'ai vu le groupe plus d'une trentaine de fois que je suis blasé de Maiden. Par contre ça joue sûrement sur le fait que je ne peux plus entendre des "Run To The Hills", "2 Minutes To Midnight" ou "Sanctuary". Sachant qu'ils pourraient être largement remplacés par des hits ultimes réclamés à corps et à cris par les fans depuis des années.
Non, ce qui était hallucinant, c’était le nombre d'intros ("Wasted Years", "Fear Of The Dark", "Run To The Hills", "Revelations"), voir de titres ("Fear Of The Dark") joués beaucoup plus lentement que d'habitude ! C'est quoi cette idée ? Peut être pour combler les minutes correspondantes au morceau qu'ils ont enlevé par rapport au début de ce tour estival ?!!
Non parce que Dickinson a beau faire le fanfaron quand il nous sort qu'oulalah, ils ont remplacé "Afraid To Shoot Strangers" par "Revelations" pour nous faire plaisir (en théorie hein), il ne pipe mot sur le fait que "Wrathchild" a sauté depuis les dates espagnoles.... Un peu hypocrite sur le coup non ?
Et puisqu'on parle de sieur Dickinson, il avait bu/mangé/fumé quoi ce soir là ? Non parce que parler du match de world cup France - Suisse qui se déroule au même moment, ça me parait normal vu que Harris est fan de foot et que ça renseigne les fans de ballon rond. Par contre, faire le sketch de "France 2, Suisse Zéro", OK. "France 3, Suisse Zéro" pendant le moment planant de "Seventh Son Of A Seventh Son" j'ai pas du tout apprécié. Encore moins quand il nous dit qu'il aime la cuisine française et se met à énumérer les saucisses, le rosbif, etc... pendant le pur moment pré solo de "Phantom Of The Opera"... je me suis demandé s'il y avait une camera cachée, bordel !
"Suisse Zéro, France 5, The Evil That Men Do", pour conclure ce tour comique.
J'ai toujours apprécié le gus pour ses efforts à parler français chez nous, mais si c'est pour débiter de telles conneries d'un air satisfait, je peux aisément m'en passer. Et je ne vous décrit pas ses nombreuses simulations d'actes sexuels avec les micros à fourrure...
Bon, j'avoue qu'au moins ça nous aura fait resté avec les amis, pour faire des vidéos à la con sur fond de score de foot et de ralentis d'air guitar ! Et que les running gag courent encore. Merci à eux pour ça. Mais c’était pas trop le but hein.
Je suis toujours scotché par des chansons comme "Phantom Of The Opera", "Seventh Son..." ou "Moonchild", et Dickinson a bien passé ses vocaux dans l'ensemble (mieux qu'à Paris sur "Aces High" !), mais à part lui et Harris, les autres sont des statues ou paraissent peu motivés. Même si Gers en fait des tonnes mais a oublié de sourire.
On va dire que les lives du groupe ne sont plus pour moi, car ce fut clairement le moins bon de tous ceux que j'ai pu voir à mon sens. Ça me navre, croyez moi, surtout qu'avec le show de l'an dernier à Bercy je m’étais dit que la flamme était revenue. Tant pis pour moi, tant mieux pour eux et les fans qui les découvrent ou leur pardonnent tout.
Setlist :
Moonchild
Can I Play with Madness
The Prisoner
2 Minutes to Midnight
Revelations
The Trooper
The Number of the Beast
Phantom of the Opera
Run to the Hills
Wasted Years
Seventh Son of a Seventh Son
Fear of the Dark
Iron Maiden
Rappel :
Churchill's Speech
Aces High
The Evil That Men Do
Sanctuary
Du coup on reste où on est pour SLAYER, vu qu'on est en plein milieu à coté de la tour son. Eux ça fait un petit moment que je ne les vois plus régulièrement, et même si depuis plusieurs années ce n'est plus trop le niveau d'antan, je trip toujours à mort sur leurs hymnes en live. Je me dis donc que ce sera une petite heure sympa.
Et puis l'intro de "Hell Awaits" résonne, les magnifiques lights s'enclenchent, et LE PUTAIN DE SON retentit ! Avec Alex on se regarde souffle coupé, car c'est LE son qu'on aurait aimé avoir pendant tout le festival: fort, voir très fort, mais totalement fluide, sans avoir besoin de recourir à des bouchons. Le son qui te met à terre, te piétine et tu en redemandes même.
Au service d'une putain de playlist de l'enfer qui m'a fait triquer comme aux plus belles heures live en leur compagnie ! Rien que l’enchaînement "Hell Awaits/The Antechrist" et "Raining Blood/Black Magic (rhaaaaaaa)" j'ai joui. Très fort. "Mandatory Suicide" de retour, c'est juste un pur bonheur. Inutile de parler de ce "War Ensemble" dantesque ou de ce "Seasons In The Abyss" hurlé à plein poumons. "Disciple" je suis toujours fan et "Dead Skin Mask" je l'adule. Enfin, le malsain "South Of Heaven" suivi d'un "Angel Of Death" tonitruant, c’était à pleurer de joie. Surtout avec ce backdrop révélé pendant le mythique cri d'intro, où on pouvait lire les dates de naissance et de mort de Jeff Hanneman, avec ce "Still Reigning" émouvant, le tout sur fond de logo de la Heineken. Beau.
Et puis ce Holt apporte énormément aux américains ! Il bangue comme un porc, il améliore les soli, il a l'attitude. Génial le mec. Araya en voix comme plus entendu depuis au bas mot 8 ans. Et j'ai même pas capté qui était à la batterie (Bostaph ? Dette ?); mais le pilonnage en règle qui te fait vibrer tout le corps ! King plus en retrait mais aussi souriant qu'à l'accoutumée... Et l’interprétation sans failles, rien qui dépasse, tout au poil.
Le public en folie, qui apparemment était aussi en transe que moi au vu du boucan et des devil horns en l'air !
Pour certains puristes le thrash c'est un son pourrave, une prod pourrave, des titres sans reliefs qui bastonnent. Mais pour moi c'est ce concert le thrash. Cette puissance, ce son énorme, ces riffs de fadas, ces morceaux alternant le bourrin et les parties mélodiques. C'est Slayer. C'est Slayer en live. Une putain de leçon mémorable.
Setlist :
Hell Awaits
The Antichrist
Necrophiliac
Mandatory Suicide
Captor of Sin
War Ensemble
Hate Worldwide
Disciple
Implode
Seasons in the Abyss
Dead Skin Mask
Raining Blood
Black Magic
South of Heaven
Angel of Death
Après un tel déferlement, on décide de retourner au bercail. Tant pis pour Sabaton et surtout Death Angel, mais impossible de redescendre des cieux tutoyés pendant une heure.
Certainement la journée la plus chargée qui s'annonce en ce samedi encore une fois marqué par de fortes chaleurs. On aura vraiment eu de la veine cette année, avec zéro goutte de pluie durant quatre jours. Pour certains c’était hard, il est vrai, mais pour un habitué comme moi, j'en redemande.
Les hostilités débutent donc avec SKID ROW à 13h30. Un horaire indécent pour ce grand groupe qui a bercé toute mes années lycée, et qui en deux albums a marqué le hard rock. C'est d'ailleurs dans ces opus que les américains piocheront allègrement, proposant une pure setlist de festival, faisant plus que plaisir aux fans.
Non mais sérieux, comment ils peuvent jouer aussi bas, alors qu'un paquet de monde était venu les applaudir et au vu de l'ambiance qu'il y avait pendant les chansons cultes... Dégoûté pour eux et pour nous !
Mais malgré un son plus que moyen, ce fut une très très grande joie de réentendre "Monkey Business", "Big Guns" ou "Slave To The Grind". Grosse surprise avec "Get The Fuck Out" mais surtout "Riot Act" que je ne pense jamais avoir eu, ou alors seulement en 94. C’était jouissif !
Evidemment, grosse émotion sur "18 & Life", avec des souvenirs par dizaines qui remontent, et grosse grosse ambiance et énorme bonheur lors du "Youth Gone Wild" final, qui a vu une très grande majorité du public scander les paroles et lever les poings. Instant magique.
Bien sûr c'est frustrant de ne pas entendre les autres titres habituels, mais dans le peu de temps qui leur fut accordé, ils ont réussi à donner un max de plaisir aux metalheads présents. Même si c’était pas Bach et que son charisme ne sera jamais égalé par le "nouveau" chanteur.
Setlist :
Big Guns
Piece of Me
18 and Life
Riot Act
Kings of Demolition
Monkey Business
Get the Fuck Out
Slave to the Grind
Youth Gone Wild
Immédiatement je rejoins l'autre main stage pour découvrir BUCKCHERRY en compagnie d'Oso, celui là même qui me les vend comme excellents ! Bon, son totalement pourri à cause des basses omniprésentes, ça aide pas, mais je confirme que c'est "juste" un bon groupe fun et pas prise de tronche. Le chanteur a du magnétisme, de jolis tatouages et une voix sympa, mais tous les morceaux ne sont pas mémorisables, loin de là. Un bon moment mais anecdotique. Dans une foule plus clairsemée que pour Skid Row (ce qui sera le cas jusqu'à Extreme). En effet, Buckcherry en Europe c'est très méconnu. Ce qui me fait encore râler pour la place de Skid Row...
Setlist :
Lit Up
Rescue Me
Dead Again
All Night Long
Broken Glass
Everything
Sorry
Dead
Porno Star
Sunshine
Big Balls
Gluttony
Crazy Bitch
On passe les deux créneaux suivants dans la fraîcheur relative de la forêt jouxtant le bar à vin, à raconter des conneries, prendre des photos et vidéos à la con, et se désaltérer avec plein de potes de différents horizons géographiques. De grands moments de festival, pour sur ;)
Puis vient le temps d'EXTREME, groupe qui depuis sa reformation en 2008 a regagné ses galons d'excellent groupe glam rock. Au vu de la claque des lives 2008-2009, inutile de dire qu'on les attendait avec impatience.
Et nous n'avons pas été déçus, même si c'est un groupe de salle à mon sens. Ils sont un peu perdus sur une si grande scène, et leur énergie se disperse un peu. Avec un Cherone un peu moins en forme vocale qu'avant il m'a semblé.
Mais on était tellement motivé à déclamer notre amour pour Nuno, avec Talasquin, qu'on s'en est à peine rendu compte ! M. Bettencourt est toujours un monstre de charisme, de technique, de sympathie. Sans compter qu'il parait le même âge qu'il y a 20 ans cet enfoiré ! J'adore son groove naturel, et le groove du groupe tout entier en fait.
Si le set commence fort avec le classique "Decadence Dance", la suite est un peu plus bancale, avec des pics comme "Cupid's Dead", "Monster" "Get The Funk Out" ou "Comfortably Dumb", et des plus dispensables comme "Kid Ego ou "Am I Ever Gonna Change". Y avait mieux à envoyer ce jour là. Pas la claque de la dernière fois donc, mais tout de même très appréciable.
Setlist :
Decadence Dance
It ('s a Monster)
Kid Ego
Play with Me
More Than Words
Cupid's Dead
Am I Ever Gonna Change
Flight of the Wounded Bumblebee / Get the Funk Out
Comfortably Dumb
Hole Hearted
J'abandonne l'espace aux marseillais de Dagoba déjà vus à la maison, pour revenir voir le Boogie du QUO ! Franchement je ne sais pas trop ce qu'ils foutaient sur une telle affiche, mais au vu de la grosse affluence générale et de leur patate, ils n'ont pas dénoté ! Au contraire c’était à leur image: excellente ambiance, fun, rythmé. Eux ils ont compris comment composer une setlist de fest ! Commencer par "Caroline" et finir par les entêtants "Wathever You Want" et "Rockin' All Over The World", c'est le triptyque gagnant ! Au milieu vous enquillez un "Paper Plane", un "Big Fat Mama", un "Hold You Back" qui fait taper du pied ou un récent "Beginning Of The End" d'enfer, et vous aurez un aperçu du savoir faire des Status Quo, et de l'ambiance qu'ils peuvent insuffler. Même le poppy "In The Army Now" fut repris en chœur par nombre de metalleux de tous bords. Leur "The Final Countdown" à eux.
Étonnant de les voir sous un soleil de plomb, mais rafraîchissant et salvateur. Pourtant ils sont pas jeunes les gars. Mais leur enthousiasme et leur plaisir after all these years, c'est touchant. Définitivement fan.
Setlist ;
Caroline
Paper Plane
Hold You Back
Rain
Rock 'n' Roll 'n' You
Beginning of the End
Big Fat Mama
The Oriental
Creepin' Up on You
In the Army Now
Roll Over Lay Down
Down Down
Whatever You Want
Rockin' All Over the World
Changement total de registre avec les HATEBREED, groupe US de Hardcore Metal, dont j'ai souvent lu les louanges scéniques. A la base ce n'est pas du tout un style que j'apprécie, mais alors là, belle claque en travers du pif ! Un bon gros son qui défenestre, une rage on stage, un hurleur qui en veut mais bien sympa et assez communicatif. Et même si sans connaitre c'est dur de rentrer dans leur monde, les morceaux sont assez efficaces pour scotcher le spectateur inculte. J'ai aimé leur hargne, leur attitude et leur puissance musicale. On prend un mur et on est content. On est maso mais content. Bonne découverte.
Setlist :
To the Threshold
Dead Man Breathing
Not One Truth
Everyone Bleeds Now
In Ashes They Shall Reap
Indivisible
The Language
Defeatist
Ghosts of War
Last Breath
Tear It Down
Betrayed by Life
Honor Never Dies
Live for This
Empty Promises
Boundless (Time to Murder It)
I Will Be Heard
Destroy Everything
Je regarde trois chansons de SOULFLY mais franco c'est toujours trop "jump" pour ma pomme. Max ressemble toujours autant à un clochard et leurs compos sont mauvaises. Bref, rien de neuf sous le soleil depuis ma dernière fois aux Gods Of Metal 2006, à oublier. Notons tout de même qu'avoir deux jours d'affilée "Roots" et "Refuse/Resist", c'est pas commun. Mais avantage Sepultura sans forcer.
Setlist :
Cannibal Holocaust
Refuse/Resist
Bloodshed
Prophecy
Back to the Primitive
Seek 'N' Strike
Tribe
Rise of the Fallen
Revengeance
Roots Bloody Roots
Jumpdafuckup / Eye for an Eye
Retour sur la Main stage 2 pour un autre dinosaure du Hard présent ce week end: DEEP PURPLE. Beaucoup de monde, un son pas trop mal et... c'est tout ! C'est LA déception du fest pour moi. Déjà, eux n'ont rien compris au concept de setlist best of.
Ok ils ont sorti un album récemment (très moyen pour pas dire pire), mais commencer par un "Rendez Vous" très bof, et en placer un autre guère mieux en plein milieu, en si peu de temps de jeu, c'est une erreur.
Jouer deux morceaux de "In Rock" ok, mais pas "Speed King", autre erreur.
Enchaîner les intros longuettes à la gratte ou aux claviers, ça fait tout retomber, autre erreur.
Laisser chanter Gillian, fatal error. Il en peut juste plus. Je ne lui en veux pas, il a son âge. Sur les tournées depuis 2006 il agonisait sur "Highway Star" en intro, ouf ils l'ont enlevé. Mais c'est pas mieux sur le reste. Il écourte les lignes vocales, il parle plus que ce qu'il chante, et ça me gâche des morceaux ultimes comme "Perfect Strangers" ou "Black Night".
Et puis Jon Lord est mort, mais là on peut pas faire grand chose !
Non, sérieusement, entre les longueurs, la setlist bof et l’interprétation globale, j'ai vraiment été déçu. Je resterai sur mes impressions antérieures en salle, et vais me réécouter "Perfect Strangers" en studio pour retrouver le frisson.
Setlist :
Après Vous
Into the Fire
Hard Lovin' Man
Strange Kind of Woman
Uncommon Man
Lazy
Perfect Strangers
Space Truckin'
Smoke on the Water
Green Onions
Hush
bass solo
Black Night
Enfin, on prend place comme la veille au milieu de la mainstage opposée pour revoir AEROSMITH comme il faut. Un des mes groupes fétiches, forever. Et quand je vois ce qu'ils continuent à proposer sur les planches, mon respect et mon admiration s'en trouvent encore renforcés ! Eux aussi ils ont dépassé la soixantaine, eux aussi ils ont abusé d'à peu près tout, et pourtant ça joue !
Ok Whitford et Hamilton ne sont pas les plus mobiles, mais Kramer groove derrière ses fûts, Perry est à fond dans son trip, et bien sur Tyler, frontman ultime par excellence, se donne toujours sans (trop) compter. Ils utiliseront souvent leur avancée de scène. Qui n'a été utilisée par aucun autre groupe de la journée pour cause d'interdiction du manager des Aero, ce qui est vraiment CON. Aussi con que d'interdire tout shoot de tous les groupes passant sur cette mainstage aux photographes autres que ceux des magazines pros ! Hallucinant comme décision... C’était la débilité du jour...
Pour en revenir au spectacle proprement dit, c’était boooooooooooooon !
De l’énergie, du show, des lights, un écran géant vraiment utilisé, une version piano de "Dream On" qui restera dans les mémoires, un "Rats In The Cellar" nerveux et inattendu, un "Mama Kin" fantabulissime (ma favorite yeah !), un "Livin' On The Edge" toujours aussi bandant, pas de "Jaded" ou de "Pink" (mais malheureusement toujours cette ballade à la con du film "Armaggedon" qui fait pleurer les filles et Hervé !), un "Train Kept A Rollin'" d'enfer, deux morceaux du dernier opus qui passent bien pour moi qui aime ledit opus, ce "No More No More" peu courant que j'adore, l'inevitable "Walk This Way" qui fout la banane, le rot de "Eat The Rich (dédicace ;) ), et "Same Old Song.." et "Back In The Saddle", et la cover bien lourde de "Come Together", et TOUT quoi ! Même "Cryin'" !
Ouais j'aurai aimé "Janie's Got A Gun", "Rag Doll" et "The Other Side" ou "Kings And Queens". Mais je ne boude pas mon plaisir d'avoir vu tout ça, 20 ans après la tournée "Get A Grip" presque jour pour jour !
Le clin d’œil de Tyler sur "I Don't Want To Miss A Thing", qui fait chanter les chœurs en bord de scène à deux donzelles et Cherone et Nuno d'Extreme, avant d'embrasser amicalement ce dernier, preuve de leur complicité depuis toutes ces années.
On s'est vraiment éclaté pendant 2 heures, avec assez d'espace autour de nous pour bouger, danser, chanter. Un combo qui ne m'a jamais déçu, un combo de légende, un combo qui riffera jusqu'à sa mort. Gloire à Aerosmith.
Setlist :
Back in the Saddle
Train Kept A-Rollin'
Eat the Rich
Love in an Elevator
Oh Yeah
Cryin'
Livin' on the Edge
Last Child
Freedom Fighter (Lead Vocals by Joe Perry)
Same Old Song and Dance
Rats in the Cellar
I Don't Want to Miss a Thing
No More No More
Come Together
Dude (Looks Like a Lady)
Walk This Way
Mama Kin
Rappel :
Dream On
Sweet Emotion
DIMANCHE 22/06/14 : Black Sabbath set the world on fire !
Ce dernier jour sera un peu plus light, histoire de profiter un peu plus des amis, de la bière, et de très bons lives bien sûr !
A propos des boissons, j'ai été agréablement surpris de trouver un si "large" choix de binouzes. Par contre bizarre que chaque bar ait certaines bières mais pas d'autres et inversement. Mais la 16 blanche, la Guinness, la Carlsberg, la Grim et la Kro classique, ça donne quand même bien plus de choix que dans tous les fests que j'ai pu faire.
Et quand j'entend des gens râler sur les prix, franco, c'est pareil au bistro du coin pour le demi de Kro (2,50 euros), et un peu moins que dans les pubs de ville pour les spéciales (5 la pinte de Kro, 6 celle de Carlsberg et 7 la blanche, rien à redire). Mais bon, pour certains tout est toujours trop cher...
Cependant, le fait que les verres-pintes ne soient dispos qu'au Metal Corner et qu'on ne puisse pas rendre un pichet à la consigne (2 euros quand même), ça c'est clairement pour pousser à la conso et faire du fric.
Pour ce qui est de la bouffe, y avait un très beau choix, tous les prix et du très bon. Un point très positif.
Cette digression alcoolo-culinaire faite, revenons sur la Main stage 2 pour assister au set des POWERWOLF. Groupe dont j'entends parler soit en très bien soit en très mal. Ben pour ma part ce sera la première option ! En effet, bénéficiant d'un bon son clair, je peux entendre toute l’étendue vocale du chanteur, qui n'en fait jamais trop. Je peux aussi entendre d'excellents riffs heavy, et de bonnes envolées mélodiques. Sans oublier les gros refrains fédérateurs, et des paroles clichesques (We Drink Your Blood !). En gros c'est du Hammerfall 15 ans après ! Très bonne découverte que ce heavy basiquement tubesque. Je me penche illico sur leur disco.
Setlist :
Lupus Daemonis
Sanctified With Dynamite
Coleus Sanctus
Amen & Attack
Sacred & Wild
Resurrection by Erection
Raise Your Fist, Evangelist
Werewolves of Armenia
We Drink Your Blood
Lupus Dei
Le temps de boire encore un coup durant cette journée encore plus chaude que les précédentes, et on se place avec de vieux defenders pour ANGRA, qui eux aussi ont connu leurs heures de gloire il y a bien longtemps, et dont on n'attend plus grand chose. Mais bon, comme c'est sur l'affiche, autant en profiter pour essayer d'avoir de jolies réminiscences du passé...
Et bien nous en a pris d'aller vérifier la chose, car on a passé 50 minutes vraiment excellentes ! Musicalement c’était comme à l’époque bordel ! L’enchaînement "Angels Cry/Nothing To Say" pour débuter le show, en voilà une idée qu'elle est bandifiante !
Sans parler d'un "Lisbon" prenant, du "Rebirth" empreint d’émotion, ou bien sur de "Carry On", chanson ultra importante dans mon histoire perso, "Nova Era" concluant en beauté ce set bien trop court.
Cependant, avoir une belle playlist est important, mais encore faut il avoir le bon chanteur. Et bien j'avoue dans un grand mea culpa que Fabio Lione est à sa place vocalement ! Je n'y croyais pas, et pourtant il a assuré plus que le minimum syndical. Il a de beaux restes le salaud. Et nous en fait profiter avec entrain.
Inutile de dire que la paire de gratteux était au top, comme à leur habitude, et mention spéciale au jeune batteur qui envoyait du lourd !
Quand ils font pas du prog à la con (coucou Bib !), les Angra font encore passer de véritables émotions metalliques.
Setlist :
Angels Cry
Nothing to Say
Waiting Silence
Lisbon
Spread Your Fire
Rebirth
Unfinished Allegro
Carry On
Nova Era
Du coup je zappe Alter Bridge qui suit au bout de deux morceaux (bof bof), pour me concentrer sur ANNIHILATOR, une autre raison de ma venue.
Un sacré bail que j'ai pas vu les canadiens, et ça manque. Parce que Jeff Waters reste un des meilleurs gratteux technique/rapide/mélodique du monde ! Il me bluffe à chaque fois. Et il ne fera pas exception en ce dimanche où j'ai encore une fois pris mon pied ! Franchement, malgré deux titres du dernier opus (qui passaient bien sur scène), arriver à caser 3 brûlots de "Alice In Hell", deux de "Never Neverland", deux de "Set The World On Fire" et un "King Of The Kill" en même pas une heure, c'est du bonheur donné aux fans ! Comme c’était bon cet enchaînement "Phantasmagoria/Human insecticide" !! Ultra frustrant de ne pas avoir plus bien sûr, mais eux aussi ils ont vraiment tout compris à ce que dois ressembler une playlist de fest !
Je ne suis toujours pas grand appreciateur de Padden au chant, mais il fait le boulot, et en jouant de la gratte en meme temps, on peut pas lui demander en plus de sourire hein ! Mais je m'en fous, je n'ai d'yeux que pour Waters, un aimant sur pattes ce mec, tant ses riffs compliqués glissent facilement sur le manche.
Ils ont enflammé le Hellfest, et "Alison Hell" fait partie des meilleurs moments du week end ! Encoooooooooooore !
Setlist :
Smear Campaign
King of the Kill
No Way Out
Set the World on Fire
Road to Ruin
Alison Hell
Brain Dance
Phantasmagoria
Human Insecticide
D'ailleurs, au moment d'aller me placer pour Soundgarden, groupe jamais vu et que j'étais impatient de juger live, ben je me suis laisser entraîner par les amis pour finalement bouger mon cul devant les MISFITS sur la Warzone ! C'est ça les imprévus de fest !
Et je regrette pas, car même n'étant pas ma came à la base, y avait de la place pour apprécier ce groupe culte qui amène des riffs et de la bonne humeur dans la foule. C’était pas la prestation du week end, mais je suis content de les avoir vu au moins une fois en bonne compagnie !
Setlist :
The Devil's Rain
Vivid Red
Land of the Dead
Scream!
Hybrid Moments
Teenagers From Mars
Attitude
Some Kinda Hate
Curse of the Mummy's Hand
Dark Shadows
Father
Jack the Ripper
She
Halloween
Abominable Dr. Phibes
Play Video20 Eyes
Shining
Dig Up Her Bones
American Psycho
Return of the Fly
Astro Zombies
I Turned Into a Martian
Skulls
Where Eagles Dare
We Are 138
Rappel :
Descending Angel
Helena
Thirsty and Miserable
London Dungeon
Die, Die My Darling
Le temps de recharger le foie et l'estomac, et cette fois c'est parti pour notre dernier show, déjà.
Et quel putain de show ! BLACK SABBATH en reformation originelle (ou presque vu que le batteur est en bisbille), ça ne se voit pas tous les jours, alors si j'ai fait l'impasse en décembre dernier à Bercy vu les tarifs pratiqués, cette fois j'allais en profiter à fond.
Avec les amis on a pris le son, des morceaux mythiques, des lights, et un Ozzy en pleine face avec délectation ! J'ai entendu dire qu'Ozzy chantait faux... Mais ça fait 45 ans qu'il chante faux, donc dimanche il a bien chanté, CQFD ! Ça sert à rien de le descendre pour ce qu'il a toujours été ! Sérieux, Ozzy c'est un Dieu vivant, et je le suivrais au bout du monde, non mais ! Il vous fait pas rire quand entre deux chansons il nous sort un "hou hou" de coucou/hiboux, et que tout content il affirme :"I'm A Crazy Man !" ? Ozzy président !
Nonobstant ce frontman incompris/adulé, Black Sabbath de cette ancienne époque, c'est un tout. Un Butler énergique, un Iommi statique mais qui suinte la classe, et un batteur démonstratif de malade (je croyais que c’était celui de Faith No More, mais apparemment non). Ce sont des brûlots cultissimes qui foutent le frisson en live, surtout que je pensais jamais les avoir un jour ! "War Pigs", "Black Sabbath" et son ambiance sombre dans la nuit de Bretagne, le riff de killer de "NIB", le fantastique "Children Of The Grave", l’inévitable "Paranoid".... Brrrrr j'en ai encore les poils hérissés ! Du dernier album, "God Is Dead ?" s'intègre bien à la setlist, "Age Of Reason" moins.
Par contre quelle frustration de les voir finir 10 minutes plus tôt que l'horaire prévu ! Putain mais ça laissait le temps (ou presque) de balancer "The Wizard", "After Forever", "Supernaut" et "Symptom Of The Universe" !! Je me doute qu'ils fatiguent vite, mais c’était rageant !
M'enfin, j'ai pris mon panard total.
Après la leçon de thrash de Slayer, la leçon de hard rock de Aero, c’était la leçon de heavy du Sab' !
Setlist :
War Pigs
Into the Void
Snowblind
Age of Reason
Black Sabbath
Behind the Wall of Sleep
N.I.B.
Fairies Wear Boots
Rat Salad
Drum Solo
Iron Man
God Is Dead?
Children of the Grave
Rappel :
Paranoid
Ainsi s'achève ma première édition du Hellfest, avec des étoiles plein les oreilles, et de souvenirs plein la tronche !
Aucune de mes craintes concernant ce fest ne s'est réalisée, et je ne comprends même pas certaines critiques qui peuvent être émises...
- Le prix du billet ? Ah ben excusez moi mais à part si vous venez pour quelques petits groupes, avec trois têtes d'affiche le prix est atteint vu les tarifs pratiqués par chacun en salle... Sans parler des efforts de la déco.
- On circule mal ? Ma foi, vous avez pas du connaitre autre chose, parce qu'en s'y prenant bien et en ayant l'habitude des fests, y avait rien d'insurmontable. On pourrait juste améliorer l'entrée sur le site le matin.
- Les prix sur place ? Pour tous les budgets en liquide et en solide.
- L'affiche globale ? Vraiment pour tous les goûts ! Du glam au death en passant par le heavy, le stoner, le hard, le boogie, le thrash, le punk....
- Des gens déguisés ? C'est vrai y en avait pas mal... mais qui devaient représenter même pas 1% de la foule. Et tant qu'on m'oblige à rien, ça ne me dérange pas du tout. J'ai même beaucoup ri avec certains très imaginatifs !
Reste le camping... Mais pour ça je ne suis pas fou, je vais à l’hôtel !
Après, la place n'est pas extensible, et j’espère qu'ils ne feront pas comme le Wacken à exploser le nombre d'entrées sans repousser les champs, la route, les vignes, bref rien de repoussable ! Quadrupler les points d'eau et doubler les chiottes serait pas mal, même si pour ma part j'ai pas fait une seule queue pour pisser (hum...).
A l'année prochaine si l'affiche est aussi bonasse !
My friends, I salute you pour ce week end mémorable.
Texte : Gandalf
Photos et vidéos libres de droits
Texte : Gandalf
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