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LIVE REPORT DE SLAYER A LA COOPÉRATIVE DE MAI (29/05/12)

La première fois que j’ai vu Slayer, c’était ici même, à la Coopérative de mai, il y a sept ans, quasiment jour pour jour (01/06/05). Ce soir là, j’avais pris une énorme claque. J’ai, depuis, revu le groupe à deux autres reprises, en connaissance de cause et pourtant avec la même conséquence : la claque. Alors, jamais trois sans quatre ?

Sur cette tournée, c’est toujours Gary Holt d’Exodus qui assure le remplacement du convalescent Jeff Hanneman, mordu au bras par une araignée. Dans un récent communiqué, Slayer a révélé qu’une amputation avait, au départ, été évoquée. La blessure est telle que le guitariste, placé temporairement dans un coma artificiel, a dû réapprendre à marcher… Il est donc encore un peu tôt pour envisager de remonter sur scène mais Jeff Hanneman à participé à l’écriture du prochain album et le pire semble passé.

Slayer entame son set à 22h15 par l’imparable « World Painted Blood » dans une Coopérative de mai pleine comme un œuf. Comme d’accoutumée dans cette salle, le son est énorme : fort, puissant, limpide. Le kit de Dave « Thunderkick » Lombardo est surélevé, mettant en valeur le batteur d’un autre monde. L’ambiance (comment résister ?) est survoltée. Tom Araya nous adresse ses premiers mots : « Are You Ready ? » Et comment ! Le groupe envoie déjà un « War Ensemble » dévastateur.



Exception faite de quatre titres issus du dernier album, la setlist est un cocktail explosif axé sur la période 1983/1990. A l’image de « Chemical Warfare » qui, en live, reste une authentique tuerie.
« - Comment ça va aujourd’hui ?
- Do you wanna die ?
- I said : do you want to die ?
- Post…mortem. »



Bon, c’est désormais clair, la machine de guerre est lancée et ça va ferrailler dur. « Spirit In Black » et « Mandatory Suicide » en ajoutent au déluge sonore alors qu’on n’est qu’à mi-set. On en prend plein les feuilles et aussi les mirettes malgré un light show relativement sobre dominé de rouge. Gary Holt assure même s’il semble coincé à gauche. Seul Kerry King se déplace et le rejoint sur certaines parties solos. Araya, tout sourire, braille tout ce qu’il peut.



La deuxième moitié du concert est un concentré d’incontournables : « Seasons in the Abyss », « Dead Skin Mask », « Angel of Death », « South of Heaven », « Raining Blood ». Slayer donne ici dans l’excellence : un Thrash ultra rapide et violent servi à coups de riffs coupants et de double grosse caisse qui assoment.
Cette fois encore, le souffle rauque des Marshall distillé sur prés d’une heure trente, aura laissé l’audience à genoux…N’est pas maitre du Thrash qui veut. L’on pourra cependant regretter l’impasse faite sur l’ensemble de la discographie post ’90 (excepter l’album « World Painted Blood »), Slayer, allant peut-être ici, à une certaine facilité.

Setlist :
World Painted Blood
Psychopathy Red
War Ensemble
Die by the Sword
Chemical Warfare
Hate Worldwide
Postmortem
Silent Scream
Spirit in Black
Mandatory Suicide
Altar of Sacrifice
Jesus Saves
Seasons in the Abyss
Epidemic
Dead Skin Mask
Snuff
Angel of Death
South of Heaven
Raining Blood

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