L’engouement suscité par le « Canadian Carnage Tour » a engendré une tournée européenne. Avant la concurrence du Sonisphère, l’affiche offrait l’occasion de réunir deux formations phares du « big four » : Slayer et Megadeth.
Sur cette date Parisienne, ce sont nos frenchies de Zuul Fx qui jouent les openers. Les hostilités attaquent à 19h15 dans un Zénith à moitié vide. Le quatuor distille un métal énergique et fait preuve d’une belle présence scénique. Malheureusement, celle-ci n’est pas retransmise par un public, qui, globalement, semble peut réceptif à la prestation. Dommage car le charismatique beugleur Steeve Petit donne tout ce qu’il a. Visiblement, il manque au combo ce petit truc en plus qui fait la marque des grands, et la ½ heure accordée ne permettra pas de convaincre.
Sur cette date Parisienne, ce sont nos frenchies de Zuul Fx qui jouent les openers. Les hostilités attaquent à 19h15 dans un Zénith à moitié vide. Le quatuor distille un métal énergique et fait preuve d’une belle présence scénique. Malheureusement, celle-ci n’est pas retransmise par un public, qui, globalement, semble peut réceptif à la prestation. Dommage car le charismatique beugleur Steeve Petit donne tout ce qu’il a. Visiblement, il manque au combo ce petit truc en plus qui fait la marque des grands, et la ½ heure accordée ne permettra pas de convaincre.
Quinze minutes suffisent à préparer la scène pour Slayer. Deux murs de 18 Marshall, surplombés de deux aigles estampillés, prennent place de part et d’autre du Kit à Dave Lombardo. Le groupe entame son set par l’imparable « World Painted Blood », tandis que le Zénith est désormais bien plein. Jeff Hanneman n’est pas remis et c’est Gary Holt (Exodus) qui le remplace haut la main. Le son est énorme : fort, puissant et clair. L’ambiance est (comment résister ?) survoltée. Il faut dire que la setlist est un véritable cocktail explosif : « Hate Worldwide », « War Ensemble », Dead Skin Mask », « The Antichrist », « Season In The Abyss », « South Of Heaven », « Raining Blood », « Angel Of Death »… Bref, du pur Slayer servit à vitesse grand « v » et sans temps mort (sauf peut être le dispensable « Americon », mais là je chipote !). On en prend plein les feuilles et aussi les mirettes malgré un light-show relativement sobre dominé de rouge. En une heure ¼ d’assauts, la machine de guerre Slayer a mis Paris à feu et à sang.
Setlist :
Setlist :
World Painted Blood
Hate Worldwide
War Ensemble
Postmortem
Temptation
Dead Skin Mask
Silent Scream
The Antichrist
Americon
Payback
Seasons in the Abyss
Snuff
South of Heaven
Raining Blood
Black Magic
Angel of Death
Après une pause d’une ½ heure, c’est au headliner de la soirée d’assurer. L’entrée en scène de Megadeth est soignée : chaque musicien apparaît progressivement sur l’entame du titre « Trust » puis le groupe enchaîne sur « In My Darkest Hour ». La fosse est bien moins pleine et il est clair qu’une partie du public était là pour Slayer. Le fond de scène est habillé par un joli back drop avec Rattlehead et le son est bon.
Cependant, sur certains titres, on distingue mal Mustaine qui, on le sait, est plus vocaliste que véritable chanteur. La setlist alterne entre titres anciens (« Wake Up Dead »), et plus récents (« Head Crusher ») ; entre agressivité (« Hangar 18 »), et sobriété (« How The Story Ends »). Le moment fort reste, bien sûr, « A Tout Le Monde » où le Zénith communie avec le groupe. Un Rattlehead anecdotique fera son apparition au premier rappel sur « Peace Sells ». Le deuxième rappel, lui, sera réservé à la tuerie « Holy Wars » : excellent !
Cependant, sur certains titres, on distingue mal Mustaine qui, on le sait, est plus vocaliste que véritable chanteur. La setlist alterne entre titres anciens (« Wake Up Dead »), et plus récents (« Head Crusher ») ; entre agressivité (« Hangar 18 »), et sobriété (« How The Story Ends »). Le moment fort reste, bien sûr, « A Tout Le Monde » où le Zénith communie avec le groupe. Un Rattlehead anecdotique fera son apparition au premier rappel sur « Peace Sells ». Le deuxième rappel, lui, sera réservé à la tuerie « Holy Wars » : excellent !
Trust
In My Darkest Hour
Hangar 18
Wake Up Dead
Poison Was the Cure
Angry Again
How the Story Ends
She-Wolf
Head Crusher
1,320'
A Tout Le Monde
Sweating Bullets
-
Symphony of Destruction
Peace Sells
-
Holy Wars... The Punishment Due
Globalement, Mustaine & Co ont livré une bonne prestation mais indéniablement un cran en-dessous de celle de Slayer pour la même durée. Pour le coup, Megadeth a joué après la guerre et l’ambiance n’a pas été crescendo. De mon point de vue (sur cette date en tout cas), c’est Slayer qui aurait mérité la tête d’affiche. Toujours est-il que cet « European Carnage Tour » nous a offert une belle soirée de trois heures de pur métal.
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