Le 15/02/25, l’Adidas Arena de Paris a tremblé sous la puissance de Pantera, dans un show chargé d’émotions. Avec une setlist taillée pour raviver la flamme du metal des années '90, le groupe a prouvé qu’il incarnait toujours A New Level de brutalité scénique. Ayant eu la chance de les voir au Zénith de Paris le 30 mai 1998, je savais à quoi m’attendre : une intensité brute, un son massif et des morceaux sans compromis.
Dès les premières notes de "A New Level", la salle a été plongée dans une frénésie totale. Le groupe n’a laissé aucun répit avec un "Mouth for War" explosif, enchaîné avec la brutalité de "Strength Beyond Strength". La machine de guerre était lancée !
Le public s’est déchaîné sur "Becoming" et "I'm Broken", avant un moment plus sombre avec "Suicide Note Pt. II", titre viscéral qui a électrisé l’ambiance. Là, "5 Minutes Alone" a ravivé l’esprit combatif du groupe et de la foule, avant que l'excellent "This Love" n’installe une atmosphère pesante, amplifiée par la voix tourmentée d'un Phil Anselmo qui gère plutôt bien.
L’un des moments les plus marquants du concert fut "Floods", où Zakk Wylde a livré une interprétation magistrale du solo mythique de Dimebag Darrell. Si l'hommage à son frère de cœur est indéniable, sa touche personnelle reste perceptible, notamment dans les soli, où son jeu si reconnaissable transparaît.
Le medley "Domination / Hollow" a ensuite remis les pendules à l’heure avant un instant totalement inattendu : sur "Walk", Bruce Dickinson est apparu sur scène pour partager le micro avec Anselmo ! Une surprise monumentale, qui a transformé ce classique en un moment d’anthologie.
L’apothéose est venue avec l’interprétation de "Cowboys From Hell", avant un rappel jouissif : "Fucking Hostile", pure déflagration sonore, et un "Yesterday Don't Mean Shit" final, porté par une rage intacte.
En 1998, Pantera avait déjà laissé une marque indélébile sur la scène parisienne.
En 2025, ils ont prouvé que l'héritage des frères Abbott est plus vivant que jamais...
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