21/03/09 : voilà cinq mois que j'attends cette date. Depuis que j'ai mon précieux sésame, je languis à l'idée d'assister à ce Priest Feast. Quelle affiche ! L'occasion énorme de voir réunis sur une même scène trois ténors du métal. Deux grands du Thrash en support de l'un des plus dignes représentants de la N.W.O.B.H.M : Judas Priest. Le vrai, le grand, avec le "metal god" au micro...
TESTAMENT
C'est donc les ricains qui jouent les openers et entrent en scène avec un peu d'avance sur l'horaire prévue puisqu'il est 18h45. Le combo n'amuse pas la galerie et joue fort, très fort, trop fort... Dommage car ça gâche un peu la prestation au demeurant très bonne. Mais comme c'est malheureusement le cas de nos jours pour de nombreux groupes, Testament semble confondre puissance et volume, ce qui rend les titres les plus agressifs un peu brouillons. On aura même droit à quelques craquements d'ampli sur le premier riff de "Souls Of Black" : sacrilège !
Cependant, l'impression générale reste bonne : Bostaph burine tant qu'il peut, ça riffe dans tous les sens et Billy mime les solos sur son pied de micro. Son statut d'openers contraint le groupe à jouer seulement 45 minutes et la setlist et donc un petit best of. Pas mal du tout mais il faut voir Testament en tête d'affiche pour apprécier pleinement.
SETLIST :
Over The Wall
The New Order
Electric Crown
Souls Of Black
More Than Meets The Eye
D.N.R.
Three Days In Darkness
Practice What You Preach
The Formation Of Damnation
MEGADETH
Après un break de 20 minutes, c'est à l'un des quatre grands du thrash de prendre la relève : Megadeth. Le rouquin et sa bande déboule sur "Sleepwalker" et là c'est la claque directe : quel son ! Rien à voir avec Testament : c'est moins fort et bien plus pur, les riffs sont tranchants comme des rasoirs et c'est bon. Le groupe enchaîne trois titres jusqu'au fameux "A Tout Le Monde" que le Zénith reprend en coeur. Le niveau est élevé et chaque morceau enfonce le clou. Cela fait des années que je voulais voir Megadeth et franchement, j'ai été conquis. A l'image du public parisien qui semble oublier que la tête d'affiche c'est Judas... Quel toucher, quelle énergie, quelle prestance : du pur bonheur. Broderick est un soliste hors pair est l'osmose opère même si je regrette de n'avoir vu le combo dans sa période Menza/Ellefson/Friedman. Vraiment excellent, tous les titres sont bons et accrochent. "Symphony Of Destruction","Skin Of My Teeth","Hangar 18"... Je pourrais citer toute la setlist : il n'y a eu aucun temps mort ni baisse de régime et chaque titre fut parfaitement exécuté. Non, vraiment une superbe prestation d'une heure intense et jouissive. J'aurais bien pris un peu de rab' !
SETLIST :
Sleepwalker
Wake Up Dead
Take No Prisoners
A Tout Le Monde
Skin Of My Teeth
She Wolf
Darkest Hour
Symphony Of Destruction
Sweating Bullets
Hangar 18
Peace Sells
RAPPEL
Holy Wars
JUDAS PRIEST
21h20 : l'intro attaque tandis qu'on découvre la scène. Le backdrop reprend la pochette du dernier opus et les anglais investissent la scène du Zénith sur le riff accrocheur de "Prophecy". Sur le premier couplet, Halford apparaît en haut à gauche de la scène, vêtu d'une cape argentée et brandissant le diapason du diable. La scène se compose d'une estrade avec escaliers et deux promontoires symétriques. La batterie est centrée sur l'estrade laissant ainsi toute la place pour les musiciens à cordes en bas. C'est très beau : les jeux de lumières sont chiadés et restent dans des nuances de rouge, bleu, jaune et vert. Le backdrop change selon les titres.
Malheureusement, l'ambiance sonore est poussée à l'extrême et ce au dépend du plaisir quelle est censée engendrer. La section rythmique est sur mixée et chaque coup de grosse caisse me fait vibrer les tripes... Vraiment dommageable pour un combo de cette stature. Le pire sera sur "Sinner" et "Painkiller" où ça tape vite et fort, et où, du coup, ça devient vraiment désagréable.
Outre ce désagrément, ça le fait. Halford est en grande forme physique et vocale. Il pousse haut dans les aigus même s'il faut reconnaître que la reverb' de son micro lui donne un coup de main. Le tandem K.K Downing/Glenn Tipton assure tandis que Scott Travis n'arrête pas de jeter une baguette en l'air et de faire tourner l'autre.
La setlist riche de ses 19 morceaux pioche dans les albums historiques du groupe et chacun en a pour son compte. Le public réagit bien et l'ambiance est relevée. Petit bémol sur "Death" qui, avec son mid-tempo ne rends pas en live et semble interminable tant on s'ennuie. Pour le premier rappel, Halford revient chevauchant une belle de Milwaukee pour "Hell Bent For Leather". Pour le second, un drapeau français sur les épaules, il nous fera chanter non sans me rappeler un certain Freddie Mercury. Globalement un bon concert (de 2h) donc, bien que légèrement gâché par un son poussé à l'extrême.
La setlist riche de ses 19 morceaux pioche dans les albums historiques du groupe et chacun en a pour son compte. Le public réagit bien et l'ambiance est relevée. Petit bémol sur "Death" qui, avec son mid-tempo ne rends pas en live et semble interminable tant on s'ennuie. Pour le premier rappel, Halford revient chevauchant une belle de Milwaukee pour "Hell Bent For Leather". Pour le second, un drapeau français sur les épaules, il nous fera chanter non sans me rappeler un certain Freddie Mercury. Globalement un bon concert (de 2h) donc, bien que légèrement gâché par un son poussé à l'extrême.
SETLIST :
Down Of Creator (intro)
Prophecy
Metal Gods
Eat Me Alive
Between The Hammer And The Anvil
Devil’s Child
Breaking The Law
Hell Patrol
Death
Dissident Aggressor
Angel
The Hellion / Electric Eye
Rock Hard, Ride Free
Sinner
Painkiller
RAPPEL 1
Hell Bent For Leather
The Green Manalishi
You’ve Got Another Thing Comin’
RAPPEL 2
Living After Midnight
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