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LIVE REPORT DE FEAR FACTORY + BUTCHER BABIES A LA COOPERATIVE DE MAI (08/11/23)

 


 Ce 8 novembre 2023, la Coopérative de Mai a été le théâtre d'une belle soirée Metal dans le cadre du DisrupTour. Fear Factory et Butcher Babies se sont produits devant un public d'environ 700 personnes, offrant un spectacle électrisant mêlant metal industriel et groove metal. Arrivé après les performances des groupes Ghosts Of Atlantis et Ignea, je vous livre ici un compte rendu qui vous (re)plongera au cœur de cette soirée.

 Le concert des Butcher Babies, a été une expérience musicale intense. Le groupe a offert une performance de quarante cinq minutes, énergique et passionnante, en interprétant dix titres qui ont su captiver le public. Marqué par l'absence de la chanteuse Carla Harvey, récemment opérée d'un œil, Heidi Shepherd a assuré le show en assumant seule toutes les parties vocales. La "tornade blonde" a ainsi dirigé le combo avec une incroyable furie électrique. 

 Le set a débuté avec le puissant "Backstreets Of Tennessee", plongeant immédiatement le public dans l'atmosphère électrique du groupe. Les rythmes frénétiques ont créé une ambiance explosive, mettant le ton pour le reste du show. La performance s'est ensuite enchaînée avec "Red Thunder", un morceau qui a fait monter l'excitation d'un cran. Le groupe a livré une interprétation captivant l'audience avec leur énergie contagieuse et leur présence scénique impressionnante. "Monsters Ball" a suivi, offrant un mélange de mélodies accrocheuses et de paroles percutantes. La Coopé a été emportée par le groove irrésistible de ce titre. Le combo a ensuite enchaîné avec "King Pin", où les fans ont réagi avec enthousiasme, montrant leur appréciation pour l'énergie brute d' Heidi Shepherd.

 "Wrong End Of The Knife" a suivi, apportant une intensité supplémentaire à la performance. Le concert a continué avec "It's Killin' Time, Baby!", qui a fait bouger la fosse avec son rythme entraînant et ses refrains accrocheurs. "Beaver Cage" a suivi, offrant une pause temporaire dans l'atmosphère intense du concert. Cette chanson a montré la polyvalence du groupe, passant d'un son puissant à une ambiance plus douce et mélodieuse. Puis la setlist a repris en intensité avec "Spittin' Teeth" puis "Last December" apportant une note émotionnelle au concert. Le groupe a livré une interprétation émouvante de ce tire, captivant l'audience avec leur sensibilité musicale et leurs paroles poignantes.
 Le set s'est conclu en apothéose avec "Magnolia Blvd.", qui a laissé une impression durable sur le public. Les fans ont applaudi, reconnaissant ici l'incroyable performance d'Heidi Shepherd et ses comparses. Mais quel regret que Carla Harvey n'ait pu assurer cette tournée européenne !

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Après une pause d'une vingtaine de minutes, c'est donc Fear Factory qui a investi la Coopé. Dans un tourbillon de son et de lumière, le combo a pris d'assaut la scène clermontoise. Le set a débuté avec "Shock", une explosion qui nous a immédiatement catapultés dans l'univers du metal industriel du groupe. Avec le titre suivant "Edgecrusher", la puissance brute était palpable, chaque note résonnant comme un éclair. "Recharger" a suivi, apportant une énergie renouvelée et nous poussant à nous laisser emporter par le flux musical. La tension est montée d'un cran avec "Dielectric", une explosion de sonorités futuristes et de paroles incisives. Puis "Disruptor" a déferlé sur nous comme un raz-de-marée.

 

 Le titre "Powershifter" semblait être une invitation à se libérer des chaînes de la normalité et à embrasser la puissance du groupe. Puis la dualité entre la liberté et le feu a été explorée avec "Freedom or Fire". Avec "Descent", Les tonalités sombres et les rythmes lancinants ont créé une atmosphère plus oppressante. "Linchpin" a certainement été le point d'ancrage de la soirée, un morceau qui a uni le public dans une communion musicale. Avec ses paroles introspectives et ses mélodies envoûtantes, "What Will Become?" a incité chacun à réfléchir sur sa propre existence.


Sur "Archetype", les influences industrielles et les éléments électroniques ont fusionné de manière magistrale, créant ainsi une symphonie futuriste. "Martyr" a été un hommage passionné à tous ceux qui ont sacrifié leur vie pour leur art tandis que "Demanufacture" créait une ambiance post-apocalyptique, nous plongeant dans un univers dystopique. Si "Self Bias Resistor" a frappé fort avec ses riffs de guitare acérés, "Zero Signal" a sonné comme un véritable cri de ralliement. Après "Replica" et en guise de rappel, Fear Factory livra "Ressurection" comme ultime acte musical de cette soirée.

Pour conclure, Fear Factory a secoué l'auditoire clermontois durant ses une heure vingt de set. Cependant, pour moi, le début du concert a été entaché : le son de la caisse claire trop mixée était désagréable créant une dissonance. Dommage.





 

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